• http://chtimiste.com/  : pour découvrir le parcours de différents régiments en 1914-1918

    http://www.1914-1918.fr/   : la première guerre mondiale par les documents

    http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/  : site destiné à mettre à la disposition du public des documents numérisés et des informations issues des fonds d'archives et des collections conservés par le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants

    http://cheminsdememoire.gouv.fr/

    http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/-Premiere-guerre-mondiale-.html

    http://www.archives43.fr/ : le site des Archives Départementales de Haute-Loire

     

     

    Merci de nous signaler les liens qui ne fonctionneraient plus...

    ... ou ceux qui pourraient trouver leur place dans cette liste.

     

      

     

      

      

     


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  • Des témoignages écrits sur les fraternisations et la trêve de Noël 1914 existent dans différents documents, journaux d'unité ou journaux de soldats.

      

    Secteurs de la 28e division d'infanterie, Somme, Dompierre, Foucaucourt, Fay, décembre 1914 : JMO des 22e, 30e, 99e RI et 11e chasseurs alpins : sorties de tranchées et échanges d'objets divers. Il semble que ce soit la plus longue trêve mentionnée.Les fraternisations durant 14-18 : la trêve de Noël 1914

      Les fraternisations durant 14-18 : la trêve de Noël 1914

      

    Secteur de la 52e division d'infanterie, Reims, Le Linguet, décembre 1914 : JMO des 245e, 291e, 32e, 347e et 348e RI, 49e et 58e chasseurs : défilés de lampions, chants, poignées de mains...

     Les fraternisations durant 14-18 : la trêve de Noël 1914

     Les fraternisations durant 14-18 : la trêve de Noël 1914

     

    Secteur de la 53e division d'infanterie, Somme, Frise, décembre 1914 : JMO des 205e, 224e, 228e, 319e, et 329e RI : sorties de tranchées, échanges de cigarettes...

     Les fraternisations durant 14-18 : la trêve de Noël 1914

     

    Secteur de la 5e division d'infanterie, nord de Reims, Courey, La Neuvillete, Loivre, décembre 1914 : JMO des 36e, 39e, 74e et 129e RI, et une partie du 7e de chasseurs à cheval : chants, sapins de Noël, sorties de tranchées...

    Les fraternisations durant 14-18 : la trêve de Noël 1914Les fraternisations durant 14-18 : la trêve de Noël 1914

      

      Secteur de la 70e division d'infanterie, Artois, nord d'Arras, Careney, Berthonval, décembre 1914 : JMO des 226e, 237e, 269e, 279e et 360e RI, 42e et 44e chasseurs, et deux escadrons du 23e dragons : communications entre soldats, envoi de billets flatteurs, échanges de cigarettes, visites de français dans les tranchées allemandes...

      

      


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  • L'ambulance chirurgicale automobile est une unité médico-chirurgicale, qui existe au niveau du corps d'armée. Dès 1914, ces ambulances sont équipées d'une salle d'opération mobile à deux tables, avec matériel de stérilisation et de couchage nécessitant trois camions. Son personnel comporte 2 chirurgiens et 25 infirmiers. Cependant, elle ne peut fonctionner qu'avec une formation plus lourde. En février 1915, des améliorations apparaissent : un premier camion comprend une chaudière, un grand autoclave horizontal, un petit autoclave vertical, deux bouilloires, un radiateur et le linge ; un deuxième camion contient les appareils de radiographie, les parois d'une baraque opératoire de 70 m², le matériel médical et la pharmacie ; le troisième transporte le groupe électrogène.

    Il ne faut pas confondre ces ambulances chirurgicales automobiles avec les postes de secours, qui étaient installés dans des abris souvent précaires et dans des conditions difficiles. Parcimonieux, voire quasi inexistants dans les premières semaines de la guerre, les soins sont ensuite donnés avec une qualité plus ou moins bonne en fonction des capacités d'accueil des ambulances ou postes de secours, hôpitaux de campagne et infirmeries. Malgré le dévouement des médecins et du personnel des services de santé, ces infrastructures médicales sont souvent incapables de faire face à l'affluence des trop nombreux blessés, manquant de place, de matériel, et d'hommes... Beaucoup de soldats auraient pu être sauvés s'ils avaient reçus en temps utile les soins appropriés. mais il s'écoulait trop souvent une longue période de temps entre le moment où le soldat était blessé, celui où il pouvait être récupéré sur le champ de bataille, et celui où il pouvait recevoir les premiers soins, avant d'être si nécessaire envoyé vers les hôpitaux de l'arrière. Il arrivait que les pansements soient faits tout au long de la nuit, souvent en pleine obscurité, en tâtant les plaies, la moindre lueur de lampe électrique provoquant une rafale de mitrailleuse. Dans ces conditions, les mains étaient sales, pleines de terre et de sang...

    Durant toute la guerre, lors des attaques, l'afflux des blessés ne permettait plus aux brancardiers des régiments, trop peu nombreux, d'assurer correctement leur transport vers l'arrière. Les médecins pouvaient alors faire une demande auprès du Service de Santé, afin que les musiciens de la fanfare de leur bataillon soient ponctuellement envoyés en renfort comme brancardiers... Il faut souligner enfin que la tâche des brancardiers était particulièrement périlleuse.

      


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  • [...] Dans la tranchée, nous vivions constamment dans l'humidité, la boue, la neige et, surtout, le froid. L'hiver était particulièrement rigoureux. Depuis que j'étais en première ligne, à savoir pas loin de huit jours, je ne m'étais pas réchauffé une seule fois. On avait froid au nez, aux oreilles, aux mains... nos pieds, enserrés dans des chaussures pleines d'eau macéraient, gonflaient. Il était formellement interdit de se déchausser. Il en résultait des espèces d'engelures qui s'infectaient, et les pieds geleaient. Une affection extrêmement sérieuse, qui me fit évacuer un grand nombre d'hommes, dont certains restèrent estropés pendant des années.[...]

      

    [...] Pour le moral des troupes, la qualité constante du ravitaillement en dépit des conditions difficiles a joué un grand rôle. Il cheminait par fourgons ou par wagonnets jusqu'aux cuisines creusées dans le flanc nordde la vallée. Le matériel était déposé à pied d'oeuvre, le plus près possible des cuistots. Trois fois par jour, dès le matin, on voyait ces petites bandes pittoresques de braves gars nous apporter du pain, dix boules à la fois, au moins, sur un bâton porté par deux hommes. Ils étaient également chargés de bidons de deux litres contenant du café, du vin, et de la gnôle, bien entendu. Les distributions se faisaient dans la tranchée même. Dans les moments durs, de pauvres types buvaient dès le réveil, d'un seul coup, le café chaud, le vin et la gnôle.

    - Maintenant je peux crever, disaient-ils, c'est toujous ça que les Boches n'auront pas eu.

    Vers onze heures, la soupe était apportée dans des bouthéons, par une autre équipe, souvent accompagnée du fourrier qui, lui, apportait les colis et le courrier. C'était le bon moment de la journée. Enfin, le soir, on resservait la soupe. Bien entendu, en cas d'attaque, tout ça était perturbé. Rien n'allait plus, on ne touchait à rien.

    Pendant les quatre jours qui ont suivi cette première attaque, il régna un calme relatif. On se laissait aller au plaisir de se faire un chocolat au lait condensé tout en roulant des cigarettes qu'on fumait amoureusement. Lorsque le ravitaillement était trop dangereux, on nous distribuait des boîtes de sardines à l'huile et du camembert.

    Saluons bien bas les hommes du ravitaillement, car ils nous ont permis de tenir le coup jusqu'à la victoire. Même si la sardine à l'huile espagnole et portugaise sentait l'huile de machine à coudre, même si le camembert était fait avec du lait écrémé, si bien qu'en le penchant on le voyait se gonfler et se vider pour peu qu'il y ait un trou. Enfin, c'était la guerre... [..]

    Louis MAUFRAIS, "J'étais médecin dans les tranchées".

      

    Certains jours, on donnait double ration de gnôle aux hommes pour les aider à aller à l'attaque. Les allemands faisaient de même...

      

     


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  • L'histoire raconte que le 11 juin 1916, 57 hommes du 137e Régiment d'Infanterie, composé en majorité de vendéens, furent enterrés vivants par l'explosion d'un obus. Leur tranchée était située dans une zone sur laquelle des bombardements importants eurent lieu entre le 10 et le 12 juin, notamment des bombardements de canons lourds de 280 mm et obusiers de 305 mm.

    Au moment de l'explosion, les hommes se préparaient à l'assaut. Après l'explosion, certains fusils émergeaient du sol, marquant l'endroit où les hommes avaient été enterrés vivants. On baptisa le lieu la Tranchée des Fusils, puis Tranchée des Baïonnettes.

    En 1920, le site fut fouillé et 47 corps furent mis au jour, dont 14 purent être identifiés.

      

    Il semble qu'en réalité il est impossible que la terre soit soulevée par les obus qui tombent régulièrement au point de combler une tranchée. De plus, aucun témoignage n'apparait en ce sens dans les différents récits des combattants.

    Par contre, ces alignements de fusils ou de baïonnettes le long d'une tranchée, ou de corps, sont très fréquents. L'usage s'est établi durant la guerre, car il était nécessaire d'enterrer au plus vite les corps, y compris ceux des ennemis. Une solution consistait à combler un boyau inutilisé avec les corps, puis de marquer la tombe collective avec des fusils, baïonnettes en l'air.

    Le monument de la Tranchée des Baïonnettes fut construit par l'architecte André VENTRE en 1920.

      


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